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Le numérique nous invite à la lâcheté : quitter sans affronter, disparaitre sans trace. Analyse psychologique du fugitisme ordinaire et de

Les réseaux sociaux sont devenus notre bisou magique : un geste d’auto-apaisement qui anesthésie le réel. Scroll, doudou, illimité : analyse

« Il faut vivre avec son temps. » La phrase tombe comme une injonction polie, presque bienveillante. Sous-entendu : accepte le progrès,

Le déni n’est plus une défense marginale : c’est devenu notre manière moderne d’éviter ce qui fait mal. Les écrans amplifient ce geste archa

Nous sommes en train d’élever une génération de « petit poulets en batterie wifi » : des enfants branchés, calibrés, nourris au flux, qui

Il fallait bien un mot pour nommer l’inquiétude : temps d’écran. Un mot rassurant car il est mesurable, presque médical comme une prescription médicamenteuse. Malheureusement cette invention s’est retournée contre nous : à force de vouloir compter, nous avons cessé de comprendre. Le temps d’écran n’existe pas : il s’agit bien du temps du réel utilisé à faire des écrans. Ce temps n’a rien d’un indicateur objectif et la vérité est qu’il dissout le sens du temps vécu.

Un petit écran change notre corps et notre psychisme. Il nous replie, littéralement. Le smartphone nous fait adopter une posture refermée, épaules enroulées, tête baissée, bras serrés… une posture de protection comme un repli de survie. Et c’est loin d’être anodin : Le cerveau interprète ce repli comme un retour à un état très archaique.

Je montre un loup numérique qui souffle. Pas un monstre imaginaire mais une force réelle : design addictif, abondance infinie, récompenses variables, captation de l’attention et toute-puissance des plateformes.

Nous glissons d'une société du lien à un tête-à-tête avec nos écrans. Guichets fermés, solitude assistée, sexualité sans partenaire. Le fugitisme analyse cette disparition de l'autre et suggère des solutions pour réhabiliter la relation humaine.

On croit souvent qu’allumer un écran, c’est s’offrir une pause. Mais la pause n’est pas là, elle est avant. Dans notre hyperconnexion, le réflexe numérique est devenu le geste du soulagement : on ouvre une appli comme on ouvre une soupape. Quelques minutes “pour souffler”, pour “décompresser” et pourtant, ce que l’on cherche à apaiser dans ces moments-là, ce n’est pas un besoin de distraction : c’est un besoin d’habiter à nouveau son corps, sa vie, après un effort, une fat

Nos enfants habitent leurs écrans. Le fugitisme n'est pas une addiction mais une fuite de l'existence. Comment réancrer le temps et la présence ?

Ne troquez pas la vie contre du numérique. Quand on récompense un effort par un écran, on inverse les mondes : le réel devient corvée, le virtuel devient trésor. Découvrez pourquoi cette habitude renforce la fuite et comment réhabiliter le plaisir d'exister

Rose ne « s’est pas mise au make-up » : elle a enfilé une armure. Les faux cils XXL, devenus rituel d’entrée en scène, lui ont offert un...

Il y a des règles simples qui changent tout. Parmi les règles d’or pour contourner le fugitisme : 👉 Après l’école ou le travail, attendre 30 minutes avant de toucher un écran. Cela peut paraître anodin et presque banal. Mais en réalité, c’est une règle puissante, capable de protéger à la fois du risque d’addiction et de la fuite hors du réel.

"Reprendre le rythme", disent-ils. Mais de quel rythme parle-t-on, quand les enfants rentrent de vacances avec le regard encore calé sur...

Ce que ce garçon de 10 ans a compris, et que nous avons oublié À seulement 10 ans, J. a mis des mots sur une sensation que les adultes...

On en parle partout. Sur TikTok, Instagram, dans les discussions et expressions adolescentes. Le syndrome du personnage principal , ou...

Il était une fois, dans un royaume où les gens ne manquaient de rien sauf de temps, un homme immensément riche. Il ne possédait ni...

Aujourd'hui, la maison a changé d'adresse. Ce ne sont plus les enfants qui habitent chez leurs parents mais les parents qui vivent - en périphérie - chez leurs enfants.

Et si ce n'était pas la dopamine, mais le temps lui-même qui était devenu pathologique ? Le fugitisme n'est pas une simple addiction à l'instantané. C'est une maladie de la temporalité. Et comme toute maladie chronique, elle s'installe sans bruit mais ronge l'âme.